La ville sous la Renaissance

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jeudi 19 août 2010

Spectacle Château d'Ecouen Catherine de Medicis Reine de France

Catherine de Médicis à 17 ans




Catherine de Médicis (Reine de France 1519-1589)




Reine de France, née à Florence en 1519, morte à Blois en 1589. Fille de Laurent II de Médicis duc d’Urbino et de Madeleine de la Tour d’Auvergne comtesse de Boulogne, Catherine de Médicis est orpheline quelques semaine après sa naissance : ces parents étant morts tous les deux de la syphilis.

Alliée à la famille de France par sa grand-mère Catherine de Bourbon, elle est aussi la petite nièce de Jules de Médicis le pape Léon X. Elle est aussi la petite cousine du pape Clément VII.

A l’âge de 14 ans elle épouse Henri de France, duc d’Orléans et futur Henri II dont elle aura dix enfants. En 1552 la régence temporaire du royaume lui est accordée pendant que son mari est en guerre contre Charles Quint.

Le 30 juin 1559, Henri II trouve la mort pendant un tournoi. C’est son fils aîné François II qui lui succède. Agé de 14 ans, il est incapable de gouverner, c’est Catherine de Médicis qui prend les rênes du pouvoir en compagnie des Guise.

A la mort de François II le 5 décembre 1560, c’est à son frère Charles IX de monter sur le trône. Etant âgé seulement de 10 ans, il règne d’abord sous la tutelle de Catherine de Médicis. Celle-ci étant parvenue à écarter Antoine de Bourbon, premier prince du sang, qui pouvait prétendre à la régence, en échange de la charge de lieutenant général du royaume.

Elle devient donc « gouvernante de la France » avec l’appui de son chancelier Michel de l’Hospital. Elle tente d’abord une politique de tolérance et même de rapprochement avec les protestants aux états généraux d’Orléans en 1560 et au colloque de Poissy en 1561.

Mesures qu’elle prend en faveur des protestants : suppression de la peine de mort pour hérésie, liberté de conscience et de célébration du culte hors des villes irritent les catholiques et surtout le groupe formé autour des Guise. Malgré l’opposition de la majorité de ses sujets, fervents catholiques, Catherine accorde encore aux protestants l’édit d’Amboise en 1563 et la paix de Saint-Germain 1570.

Pour sceller la réconciliation, sa fille, Marguerite de Valois épouse Henri de Navarre. L’ascendant que prend le chef du parti protestant, l’amiral de Coligny sur son fils Charles IX lui fait peur. L’attentat de Meaux en 1567, au cours duquel le roi avait failli être enlevé par Condé et l’amiral, l’ayant déjà fortement ébranlée. C’est ainsi qu’elle donne son aval au massacre de la Saint-Barthélemy qui a lieu le dimanche 24 août 1572.

Aux côtés d’Henri III, dont elle a voulu qu’il fût roi de Pologne, elle s’efforcera, dès le retour de celui-ci en France en 1574, de rétablir la paix intérieure en intervenant sans relâche auprès de son dernier fils François, duc d’Alençon puis d’Anjou, et de son gendre, Henri roi de Navarre.

Elle n’a aucune responsabilité dans le meurtre du duc de Guise et du cardinal de Lorraine à Blois en 1588.

Elle meurt à Blois en 1589 et est inhumée à Saint-Denis auprès de son époux Henri II, dans le tombeau qu’elle-même avait commandé à Primatice et à Germain Pilon.

Source
http://www.histoire-en-ligne.com


Catherine de Médicis est une figure emblématique du XVIe siècle. Son nom est irrémédiablement attaché aux guerres de Religion. Partisane de la tolérance civile, elle a de nombreuses fois tenté une politique de conciliation.

Catherine de Médicis est aussi un mécène exceptionnel qui a financé de nombreux chantiers de construction et a protégé de nombreux artistes français. Peut-être plus que tout autre souverain français de la Renaissance, elle a contribué à donner à l'art ses lettres de noblesse et à l'employer, avec beaucoup de talent, au service de la monarchie.

Une légende noire persistante la dépeint comme une personne austère, jalouse du pouvoir, ne reculant devant aucun crime pour conserver son influence. Aujourd'hui, la tendance historiographique tend à la réhabiliter, voire à reconnaître en elle une des plus grandes reines de France.

Source : http://fr.wikipedia.org

mercredi 18 août 2010

Spectacle Château d'Ecouen Renaissance Historique les auberges et tavernes au XVIéme siècle


AUBERGES ET TAVERNES AU XVIe SIÈCLE


DU TEMPS POUR SOI

















Jusqu'au XVème Siècle, la plus grande partie de la population française n'a jamais connu de temps de loisir. Même le soi-disant temps libre est utilisé à travailler chez soi, pour le Seigneur ou pour l'Eglise.

Au début du seizième siècle, la population s'est globalement enrichie, et les gens ont donc plus de temps pour eux-mêmes.

Cela est principalement du au progrès technologique, (artisanat plus efficace, outils plus performants) à la désuétude du système féodal, et à l'accroissement des moyens de transport.

Tous ces facteurs permettent une meilleure distribution des biens et de la richesse.

Les gens commencent alors à passer une partie de leur temps dans les Tavernes.

L'EGLISE ET LA TAVERNE

La Taverne devient au XVIe le véritable centre social alternatif à l'Eglise. Une sournoise guerre d'influence entre curé et tavernier commence. Dans les campagnes, les femmes se

retrouvent souvent à l'Eglise, et les hommes dans la Taverne, qui deviendra notre fameux "café". Les deux espaces sont souvent situés l'un en face de l'autre, irréductibles, de chaque côté de la
place du village.

Cette guerre de position va durer quatre cents ans, jusqu'à la fin du vingtième siècle, qui verra l'avènement de la Télévision et la désertification des églises. .

Les femmes ne sont cependant pas bannies des tavernes. Hommes et femmes y célèbrent ensemble toutes sortes de cérémonies et de fêtes. On fête les naissances, les dons de pain bénit, la fin des
vendanges ou des moissons, la fête du saint patron du village. On y boit sec, on y mange à l'occasion un "cochon raisonnable " (Rabelais).

Mais aussi on y célèbre et organise des mariages et des funérailles, avec l'aide de curés itinérants, à la grande fureur des curés résidents. L'Eglise fera intervenir la Loi pour déclarer

ces cérémonies illégales. Mais l'idée Réformée d'un contact direct avec Dieu est à mettre en parallèle avec la fonction religieuse de cet espace social profane.

TAVERNE, LIEU DE PERDITION

Les tavernes sont aussi regardées avec désapprobation par l'Eglise, car les jeux sont encouragés par les patrons qui fournissent des dés, des cartes et différents jeux de table.

A l'extérieur, on y trouve aussi communément des jeux de boules et des pistes de tir à l'arc (papegai) dans la cour, les allées, ou entre les maisons. Aussi les tavernes ont très vite une réputation de lieux pour toutes sortes d’activités criminelles ou illégales.

Bien des servantes arrondissent leurs gages en exerçant occasionnellement leurs talents dans un domaine plus intime.

Comme beaucoup de clients, les paysans surtout, payent en nature (un animal,
un bien, des produits de la ferme) les taverniers sont accusés de recel et de trafic d'objets de provenances douteuses. Les aubergistes jouent aussi le rôle de
prêteurs sur gage.

A une époque où le voyageur étranger est examiné avec suspicion (l’habitant du village d'à côté est considéré comme un "étranger", et ceux d'autres pays comme provenant d'une autre planète) un endroit tel que l'auberge, qui est le passage obligé de l'étranger, doit forcément avoir un relent de coupe-gorge. Certains aubergistes étaient d'ailleurs de collusion avec des détrousseurs en tout genre.

Dans certaines villes, il est interdit aux natifs du lieu de pénétrer dans les auberges, sur le motif qu'elles encouragent la débauche et la dépense injustifiée des salaires.

A PARIS


PARIS compte évidemment de très nombreuses auberges ou tavernes telles que La POMME DE PIN, l'auberge du CASTEL, de LA MADELEINE, de LA MULE.

Mais traditionnellement le Parisien, surtout s'il est peu fortuné, ce qui est le cas des étudiants, préfère faire la fête dans les auberges situées aux marges de la ville, au-delà des barrières de l'octroi puisque le vin n'y est pas taxé.

C'est d'ailleurs ce qui fera la fortune et la réputation des fameux "cabarets" de la colline de Montmartre.

©Remi Morel






dimanche 25 juillet 2010

Suite à la bataille de Pavie en 1525, François Ier de France

La Captivité et le Retour des Enfants de France (Tableau du spectacle 2009)

Suite à la bataille de Pavie en 1525, François Ier de France est emprisonné en Espagne. Pour être libéré, il signe le traité de Madrid n 1526 avec Charles Quint par lequel il promet, entre autre, de rendre le duché de Bourgogne à Charles de Habsbourg. Le roi de France livre ses deux fils comme otages à l'Espagne. En compensation, Charles Quint donne sa sœur Éléonore en mariage à François Ier. Après moultes péripéties, Éléonore ne devient reine de France qu'en 1530. Elle ramène en France les deux petits princes français. Éléonore restera une reine de France obscure, qui n'aura aucun poids à la cour et dont personne ne s'occupera. La maîtresse du roi brillant à sa place.




Anne de Montmorency la dernière de l'année


Au Château d'Ecouen le 4 juillet 2010 avait lieu la dernière représentation de la saison 2010 du parcours spectacle "Anne de Montmorency" .

Cet événementiel incontournable de la région Ile de France qui a lieu dans ce cadre historique qui abrite aussi le Musée de la Renaissance, connait un succès grandissant au fil des ans et des représentations.


L'association "Autour de Léonardo" en la personne de sa présidente Monique Potel Deriez qui a conçu ce spectacle, qui le met en scène,dirige avec toute son équipe et tous les bénévoles de l'association cette vaste fresque de la Renaissance qui fait l'enchantement de tous ceux qui ont la chance de voir ce grandiose spectacle.


Ce spectacle attire un nombreux public d'Ile de France, de nombreuses régions sont présentes, mais aussi un nombre toujours plus important de touristes étrangers.


Photo: sur la photo sont présents Monique Potel Deriez, Thierry Nicot, la Compagnie Cheval Spectacle, l'ensemble des acteurs et acteurs de compléments (membres de l'association).Sans oublier les adhérents de l'association qui s'occupent du son, de la sécurité,des décors,des costumes,de la restauration etc...

vendredi 9 juillet 2010

Château d'Ecouen Spectacle Renaissance Anne de Montmorency

Organisez par l'association "Autour de Léonardo" ce parcours spectacle se déroule dans le parc du château d'Ecouen qui abrite le musée Renaissance. Il se déroulé en Juin, d'une durée de 2h30 vous parcourez tout la renaissance avec la participation de 300 personnes (acteurs et majoritairement acteurs de compléments) vous verrez le couronnement d'Henri II, son décès lors d'un tournoi de chevalerie, le célèbre duel du coup de Jarnac, la fin de vie de Léonard de Vinci en France etc...... ne ratez pas ce superbe spectacle à deux pas de chez vous
Pour voir l'album réalisé sur Flick cliquez ici

spectacle ecouen "anne de montmorency"